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G.A.I.A.

spectacle déambulatoire à partir des Métamorphoses d'Ovide

Groupe animal d’intervention artistique

Plein jour.

Des animaux errants vous attirent…

Vous êtes ici ! Avez-vous les pieds sur terre ? En êtes-vous si sûrs ?

Et si le sol se dérobe, sous les soleils torrides ?

Et les nuits sans air, alors un peu perdus sous les étoiles, le ciel s’ouvre, et nous ne savons où aller ?

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Sans savoir où tout cela nous mène.

Étourdis, égarés apeurés peut-être, comme ces animaux qui nous devancent. Mais le propre de l’humain est sa curiosité, alors, nous nous en sortirons :

Regardez-les, ils semblent nous guider vers des lieux cachés, loin des bruits de la ville Faut-il s’égarer dans un bois, y chercher des nymphes ? Être « en manière d’être vivant » sur une piste ?

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Toujours un homme-loup est aux aguets, il guide les convives à s’éveiller, à préparer ses sens...regarder une pierre y reconnaître Écho, Narcisse dans sa fleur. Chêne et Tilleul, Cyprès, source, chaque chose vue fait partie du vivant, mais aussi du poème. Nous raconterons leur histoire cachée. Alors la poésie saura étancher notre soif et puis certains n’en reviendront pas, rendus à la Nature, nous serons avec.

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Cela prendra aussi la forme d’une promenade.

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Spectacle en déambulation en plusieurs modules. De 3 à 12 comédiens.

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Dans les Métamorphoses il y a ce qu’Ovide nous apprend sur les abus de notre temps. Nous sommes liés au vivant et l’humanité s’est égaré et pourrait se perdre à vouloir s’accaparer le reste du vivant.

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Notre désir est de raviver des récits revus et prolongés

Théâtre masqué et déambulatoire

Histoires d’hier et de maintenant

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Ces contes populaires, étudiés dès la sixième, sont à la portée de chacun.

Ils sont parfois féroces, souvent comiques.

De la farce à la tragédie, rien n’échappe à l’humour d’Ovide

Ce que cela raconte : la puissance d’adaptation

Ovide, poète romain, raconte l’histoire du vivant. Et celles des humains qui font partie du vivant. Dans le monde antique, chacun doit respecter la mesure. Tout abus fait basculer l’humain dans une crise profonde.

Ainsi, face aux crises qu’il traverse, l’humain sait qu’il doit s’adapter. Car si le vivant ne veut pas disparaître, il doit abandonner sa forme première pour en préférer une autre.

Alors, la force de vivre se retrouve dans une autre forme.

Toutes ces formes spectaculaires sont adaptables, tout-terrain, autonome techniquement, peuvent en se complétant faire l’objet de déambulation, d’adaptation dans les lieux patrimoniaux et en particulier les sites gallo-romains.

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Des contes déjà créés sous des formes spectaculaires différentes : Actéon, Aréthuse, Erysichton, Céres, Calisto, Phaéton, Echo et Narcisse...

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Aréthuse (chant contemporain) 1 chanteuse, un accordéoniste-15 min.

La jeune nymphe tourmentée échappe à son abuseur, elle est changée en source. Son chant la délivre.

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Erysichton (récit farcesque) de 7 à 8 jeunes comédiens (La Meute)- 20 minutes.

Jusqu’à perdre raison, après la forêt entière, l’avide Erysichton abat le chêne sacré. Cérès, déesse du vivant le condamne à une faim inextinguible. Pour assouvir sa voracité, Il vend toutes ses richesses puis misérable sa propre fille, et enfin se dévore lui-même.

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Christian Rousseau /// comédien et metteur en scène

Clara Pertuy ou Camille Souquères /// chanteuse lyrique

Jan Myslikovjan /// accordéoniste

Erik Baron /// compositeur

Louise Rousseau /// artiste visuelle

La meute /// comédiens

Pierre Planchenault /// photos

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